Un comità© de soutien au journaliste Ali Lmrabet a à©tà© constituà© à Tunis le 2 Juin 2003.
Ali Lmrabet est un journaliste progressiste marocain qui a à©tà© l`objet de tracasseries policià¨res et judiciaires sous le rà¨gne de Hassan II aussi bien que de Mohamed VI. Il a toujours à©tà© du cà´tà© de la cause de la dà©mocratie et des droits humains au Maroc et dans tout le monde arabe.
Le comità© comprend :
-Me Radhia Nasraoui, avocate et dà©fenseur des droits humains.
-Me Bochra Bela Haj Hmida, avocate et ex prà©sidente de l´Association Tunisienne des Femmes dà©mocrates
-Tawfik Ben Brik, journaliste et à©crivain
-Hamma Hammami, directeur du journal interdit AL BADIL
-Rchid Khà©chana, journaliste,
-Lotfi Hajji, journaliste
-Chokri Latif, à©crivain
-Najib Hosni, avocat et porte parole du conseil national pour les libertà©s
en Tunisie
-Anwar Kousri, avocat et vice prà©sident de la ligue Tunisienne des Droits
de l´homme
-Jalloul Azzouna, à©crivain et prà©sident de la ligue des à©crivains libres.
Voici quelques dà©pàªches d`agences de presse concernant les actions que nous avons entreprises pour lui dernià¨rement en plus du comità© de soutien que nous avons constituà©:
Grà¨ve de la faim à Tunis en solidarità© avec un journaliste marocain
AFP 29.05.03 13h45
Cinq Tunisiens, parmi lesquels des avocats, ont dà©cidà© d`observer une grà¨ve de la faim d`une journà©e en solidarità© avec le journaliste marocain Ali Lamrabet, a annoncà© jeudi à l`AFP l`avocate Radia Nasraoui. Ali Lamrabet, directeur des hebdomadaires Demain Magazine et Doumane (en langue arabe), qui observe une grà¨ve de la faim depuis le 6 mai, a à©tà© hospitalisà© lundi à l`hà´pital Avicenne de Rabat où il a à©tà© placà© sous perfusion. Il a à©tà© condamnà© le 21 mai à quatre ans de prison ferme, à l`interdiction de ses deux publications et à 20.000 dirhams d`amende (environ 2.000 euros) pour “outrage à la personne du roi” et atteintes au “rà©gime monarchique” et à “l`intà©grità© territoriale” du pays.”Nous avons dà©cidà© d`observer une grà¨ve de la faim jeudi en solidarità© avec Ali Lamrabet”, a indiquà© Me Nasraoui, ajoutant qu`une pà©tition circulait et que celle-ci avait dà©jà recueilli de nombreuses signatures. Cette pà©tition condamne le jugement prononcà© à l`encontre du journaliste marocain qui “constitue”, selon elle, “une atteinte grave à la libertà© d`expression et à la libertà© de la presse”.”L`objectif est de faire peur aux autres journalistes pour qu`ils cessent d`à©crire sur les sujets qui concernent les Marocains”, ajoute le texte de la pà©tition qui demande aux autorità©s marocaines de “libà©rer le journaliste sans condition”. Outre Radia Nasraoui, les grà©vistes de la faim sont son mari Hamma Hammami, dirigeant du Parti communiste des ouvriers de Tunisie (PCOT, non autorisà©), Anouar Kousri (avocat), ainsi que Chokri Latif (militant pour les droits de l`Homme) et Abdeljabar Mdouri (ancien dà©tenu).Dà©jà mercredi, le Conseil national pour les libertà©s en Tunisie (CNLT, non autorisà©) avait dà©noncà© “la persà©cution d`un journaliste libre”, exprimà© son “entià¨re solidarità©” avec lui et demandà© aux autorità©s marocaines d`annuler le “verdict injuste” prononcà© à son encontre.
Tunisie: mouvement de solidarità© avec le journaliste marocain Ali Lamrabet
TUNIS (AP) – Plusieurs opposants et militants tunisiens des droits de l`homme ont dà©cidà© d`observer une grà¨ve de la faim d`une journà©e pour manifester leur solidarità© avec le journaliste marocain Ali Lamrabet, a annoncà© jeudi à l`Associated Press l`avocate Radhia Nasraoui.
En plus de Me Nasraoui, les grà©vistes sont un autre avocat, Anouar Kousri, le dirigeant du Parti communiste ouvrier tunisien (POCT, non reconnu) Hamma Hammami, un militant des droits de l`homme, Chokri Latif, et l`opposant Abdeljabbar Madouri.
Directeur des hebdomadaires marocains “Demain Magazine” et “Doumane”, Ali Lamrabet a à©tà© condamnà© le 21 mai à quatre ans de prison ferme pour “outrage à la personne du roi” et “atteinte au rà©gime monarchique et à l`intà©grità© territoriale” du Maroc. Ses deux journaux ont à©tà© interdits.
Le journaliste, qui observe une grà¨ve de la faim depuis le 6 mai, a à©tà© hospitalisà© à Rabat cette semaine et placà© sous perfusion.
Selon l`avocate, le jugement prononcà© contre Ali Lamrabet reprà©sente “une atteinte grave à la libertà© d`expression”. Elle a fait à©tat d`une pà©tition en circulation pour demander aux autorità©s marocaines la libà©ration du journaliste.
En outre, le Conseil national pour les libertà©s en Tunisie (CNLT, non autorisà©) a publià© un communiquà© dans lequel il dà©nonce “la persà©cution d`un journaliste libre” et se dà©clare “entià¨rement solidaire” ave aux autorità©s marocaines d`annuler le “jugement injuste” dont il a fait l`objet.
