L´à©tat espagnol qui occupe la partie sud du Pays basque (Euskal Herria) attaque systà©matiquement et essaie de dà©truire les piliers sur lesquels repose la nation de nos ancàªtres. Dans ce contexte, le 20 fà©vrier 2003, le gouvernement de l´à©poque de Josà© Maria Aznar (internationalement rejetà© depuis à cause de sa conduite rà©pugnante lors des attentats du 11 mars 2004) ordonna la fermeture du quotidien Euskaldunon Egunkaria, le seul à©dità© totalement en Euskara (langue basque). Il y avait dà©jà eu des antà©cà©dents : le quotidien Egin, la radio Egin Irratia, la revue Ardi Beltza et d´autres medias de tendance indà©pendantiste avaient subi antà©rieurement les màªmes attaques de la part du nà©o-fascisme espagnol.
Dans le cadre de l´opà©ration politico-juridico-policià¨re contre Egunkaria, plusieurs responsables de la publication furent arràªtà©s, mis au secret et torturà©s par la Guardia Civil espagnole. Les faits racontà©s par le directeur du quotidien, Martxelo Otamendi, à sa sortie de prison à©taient effrayants. Ils avaient à©tà© frappà©s et humilià©s dans la plus totale impunità©. C´est ainsi que se comporte l´à©tat espagnol et sa ” dà©mocratie ” avec ceux qui dà©fendent, par exemple, le droit des citoyen(ne)s basques à avoir une information objective et de qualità© en euskara.
Actuellement, un des conseillers/dà©là©guà©s de ce journal, Iñaki Uria, est toujours en prison. Il est l´un des nombreux prisonniers politiques derrià¨re les barreaux d´un à©tat maintes fois dà©noncà© au plan international pour mauvais traitements et persà©cutions aux prisonniers basques. Son unique dà©lit est de travailler pour la libertà© d´expression et de dà©fendre le droit des Basques à recevoir quotidiennement les informations de leur pays et du monde dans leur langue millà©naire.
La ” Audiencia Nacional ” espagnole, successeur du tristement cà©là¨bre Tribunal d´Ordre Public franquiste, lui a imposà© une caution de 600.000 euros pour recouvrer la libertà© ; par la suite, le montant a à©tà© ramenà© à 450.000 euros, somme impossible à assumer par ses proches.
Les membres de l´Association Diaspora Basque, ADV, groupe indà©pendantiste de prà¨s de 300 personnes de 20 pays, s´associent à la collecte de signatures lancà©e par la plateforme ” Iñaki Uria askatu (Iñaki Uria libre) ” exigeant sa mise en libertà©. Nous vous invitons donc à entrer dans la page Web http://www.uriaaskatu.com/gutunerako.php pour y ajouter votre signature et dire à l´à©tat espagnol que nos prisonniers politiques ont non seulement l´appui et la solidarità© du pays basque et de la Diaspora, mais aussi de tous ceux et de celles qui dà©fendent la libertà© d´expression à travers le monde.
Comme la page Web est intà©gralement en Euskara, nous ajoutons ici quelques à©claircissements
Izen-abizenak: Prà©nom et nom.
E-posta: Adresse postale.
Nortasun Agiria: carte d´Identità© (n°)
Kargua/lanbidea: emploi, fonctions
Puis cliquer sur envoi
Merci infiniment de votre aide
Iñaki askatu orain!
Iñaki libre ahora !
Asociacià³n Diáspora Vasca
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