Depuis le 6 aoà»t 2004 William Frediani, militant du Camp Anti-impà©rialiste, est dà©tenu en prison à Pise, Italie. La Court d´appel vient de confirmer la dà©tention prà©ventive avec une justification qui dà©fie les rà¨gles dà©mocratiques.
William a à©tà© accusà© d´àªtre membre des COR (Cellules d´Offensive Rà©volutionnaire). Les COR ont revendiquà© leur responsabilità© pour quelques attaques incendiaires contre des bureaux de ” Alleanza Nazionale “, un des partis de la coalition de Berlusconi. Les actions n´ont pas visà© des personnes. Dà©jà au mois de juin six membres du group ” il Silvestre ” avaient à©tà© arràªtà©s avec la màªme accusation.
L´action judiciaire a à©tà© conduite sans des preuves à©videntes. En effet, elle a un caractà¨re principalement politique puisqu´elle suit les arguments qui ont à©tà© publià© par la relation bi-annuaire de l´agence de sà©curità© italienne selon laquelle le danger principal est reprà©sentà© par ” les anti-impà©rialistes qui soutiennent la rà©sistance irakienne aussi bien que [par] les anarco-insurrectionnalistes “. Puisqu´elles accentuent leur opposition contre la participation de l´Italie à la guerre d´agression et à l´occupation de l´Irak, les COR sont assumà©es comme ennemi principal, autant plus qu´elles semblent provenir d´un milieu anarchique.
Mais voilà les arguments de la Court de Florence pour justifier le ” particulier danger ” reprà©sentà© par William Frediani : il ” est motivà© par des convictions idà©ologiques qui sont bien plus dangereuses que celles exprimà©es par les COR, convictions qui expriment son adhà©sion à la lutte de classe violente de type communiste et qui sont nà©cessairement bien plus dangereuses que la motivation anarchique “. C´est incontestable : William se trouve en prison parce qu´il est communiste !
Libertà© pour William, pour les militants du group ” il Silvestre ” et pour tous les anti-impà©rialistes !
