Un symbole ne peut pas àªtre tuà©
La confà©rence de presse par laquelle l’imperator a exprimà© ses fà©licitations cruelles pour la pendaison de Saddam Hussein ne laisse aucun doute sur l’auteur rà©el de cet homicide politique. Saddam à©tait aux mains des Amà©ricains. Ce sont eux qui l’ont arràªtà© et l’ont mis en prison. Ce n’est qu’aprà¨s avoir à©tà© sà»r qu’il serait exà©cutà© qu’ils l’ont remis à leurs laquais.
Mais en tuant un homme ils n’ont pas pu tuer un symbole. Un symbole d’hostilità© irrà©ductible et intransigeante envers l’arrogance impà©riale du nà©o-colonialisme amà©ricain. L’emblà¨me Saddam est encore plus dangereux car il n’à©tait pas seulement un rebelle, mais le chef d’un à©tat qui a manifestà© jusqu’à la fin qu’il n’à©tait pas pràªt à ramper dans la boue devant les occupants. Loin de tenter timidement de nà©gocier pour sa survie personnelle il n’a jamais cà©dà© aux arguments hypocrites des envahisseurs.
Ils font de Saddam un martyr de la lutte de libà©ration irakienne. Il servira d’exemple pour tous les combattants anti-impà©rialistes de par sa tà©nacità© et sa fermetà© malgrà© tous ses crimes politiques accumulà©s pendant sa vie.
Ils ont espà©rà© faire un exemple de punition pour ceux qui ne leur là¨chent pas les bottes. Ils ont voulu dà©montrer au monde qu’il n’y a aucun endroit du monde assez à©loignà© pour à©chapper à leur vengeance. Ce à quoi ils sont parvenus en rà©alità© c’est à augmenter la haine des peuples contre eux.
Le monde a compris le message. Les misà©reux sauront reconquà©rir leur libà©ration de la civilisation de mort dont les USA sont devenus le paladin le plus sanglant.
Camp Anti-impà©rialiste
Le 30 dà©cembre 2006