Interview avec Samah Idriss, Beyrouth
Q: La grà¨ve gà©nà©rale appelà©e par l’opposition a-t-elle à©tà© un succà¨s?
L’opposition a rà©ussi à paralyser le pays. Les secteurs sous contrà´le du Hezbollah et d’Amal ont à©tà© fermà©s. Cependant on ne peut en dire autant de ceux qui sont sous contrà´le de Jumblatt et de ceux qui sont partagà©s entre Ja’ja ‘, Aoun et Franjieh.
Q: Alors est-ce que le gouvernement Siniora va se retirer ?
Non, le gouvernement, sous la pression US et franà§aise, ne dà©sire pas accepter la sorte de participation que veut l’opposition veut, “la garantie du tiers “.
Q: Qu’est-ce qui arrivera ensuite ?
Le Prà©sident de la Rà©publique, Emile Lahoud, pourrait dà©clarer le gouvernement “dà©missionnà©”, aprà¨s quoi un nouveau cabinet serait formà©, mais ” l’original” n’acceptera pas. Nous pourrions avoir deux gouvernements dans ce cas. Les membres de l’opposition du Parlement pourraient dà©missionner aussi.
Q : Est-ce qu’il y a le danger d’une guerre civile?
Je crains oui. Ce dont nous sommes sur le point d’àªtre tà©moins est le commencement d’une guerre civile naissante. Les tensions sectaires et particulià¨rement entre Chi’ites et Sunnites montent. Il y quelques-uns qui veulent provoquer la Rà©sistance Islamique et les forcer à la guerre civile.